15 novembre 2021

La rencontre qui change une vie

La rencontre qui change une vie

Dans le passage de Jean 5 : 1-9 que vous trouverez ci dessous : {…} Là se trouvait un homme infirme depuis 38 ans. Jésus le vit couché et, sachant qu’il était malade depuis longtemps, il lui dit : « Veux-tu être guéri ? » {…} Lève-toi, lui dit Jésus, prends ton brancard et marche. » Aussitôt cet homme fut guéri ; il prit son brancard et se mit à marcher.

Arrêtons nous d’abord sur la signification du lieu : Bethesda qui signifie maison de la miséricorde, de la bonté, de la grâce, du pardon de dieu.

L’Eglise est un hôpital de vie, un endroit où les gens viennent pour être soigné, guéri, restauré, relevé, pardonné, aimé et ressuscité. 

Dans ce passage que savons nous de cet homme? Rien, on ignore tout de lui : son nom, son âge, sa profession… On sait seulement qu’il est sans ressources, sans famille, sans amis et que c’était un homme qui était toujours en retard.

Dans sa condition, Jésus lui le voit dans son isolement, dans sa solitude, il sait aussi que cet homme se trouvait là depuis longtemps.

 

Dieu connaît et  sait tout sur nous : notre passé, nos faiblesses, nos défauts, mais aussi nos désirs, nos ambitions, nos espoirs. 

Dieu lui demande :  “Veux-tu être guéri ?” Quel malade ne veut pas être guéri ? Surtout lorsqu’on a été malade si longtemps. Mais Jésus savait que certains préfèrent se servir de leur maladie  comme excuse pour ne pas travailler, ou comme moyen de s’assurer de la pitié ou de l’attention. 

“Veux-tu être guéri : C’était un homme qui avait déjà accepté sa situation. Jésus le voyait là, couché, mais dont sa maladie n’est pas incurable pour Dieu.

“Veux-tu être guéri ?” Question nécessaire, car Jésus ne fait rien sans que nous le voulions. 

La question n’est pas : “Est-ce que Dieu le veut ?”, mais : “Veux-tu … ?”

A cette question, L’homme répondit : « Qu’il n’y a personne pour me jeter dans l’eau quand l’ange l’agitait ». En vérité il est en train de dire que ce n’est pas sa faute s’il est dans cette situation.  C’est la faute à mon voisin. 

Jésus donne 3 ordres au paralytique :

“Lève-toi, lui dit Jésus, prends ton lit, et marche.”

Lève-toi : Jésus dit souvent à une personne en panne sur le bord du chemin « Lève-toi et marche. », donnant à la personne un sursaut de vie.

Ne reste pas couché, dans ton besoin ; change d’attitude ; 

Dieu nous appelle à être debout dans notre relation avec lui.  Dieu t’appelle à être debout dans la vie.  Tu penses que tes soucis t’ont mis par terre ; Dieu dit lève -toi. Prends position sur tes angoisses, sur tes peurs, sur tes craintes. Lève -toi.

 Prends ton lit : son lit était le symbole de son handicap. 

 

 Combien de fois mes soucis, mes fardeaux, mes mauvaises pensées sont tellement lourdes que j’ai du mal à les porter. C’est notre lit. Il nous domine. Mais si j’arrive à les soulever et à les porter alors c’est moi qui les domine. 

 Après l’action de Jésus, c’est l’homme qui porte son brancard, il est devenu acteur de sa vie. Il peut se dresser de toute sa hauteur, il peut devenir enfin qui il est et l’exprimer, faire des projets de vie.

 

“Marche” : Tu n’es plus lié et enchainé par cette paralysie. Maintenant tu es libre. Tu peux marcher. Tu n’as pas à vivre aux dépens des autres. Marche vers la vie.  On marche dans la vie avec un objectif, un but, une espérance. Maintenant tu peux refaire ta vie. 

Cet homme nous ressemble dans bien des cas. Quel que soit votre état, votre condition, ce que vous avez traversé dans la vie, et ce qu’on aurait dit sur vous,  Dieu s’intéresse à nous.

Demandons à Dieu  son secours, Invitons dans notre vie, il pourra ainsi agir.

La situation que vous traversez vous plaît-elle ? Voulez-vous que ça change ? Jésus te demande : Veux-tu faire de la place pour moi dans ta vie pour y voir un changement ? 

Invitons Jésus à nous aider pour porter nos fardeaux de peurs, d’angoisses, de mauvaises pensées, de maladies, de dépression. 

Jésus a dit venez à moi vous êtes fatigués et chargés et je vous donnerai du repos. 

Que tout au long de cette semaine et à chaque fois que nous serons confrontés à des difficultés, levons nous, marchons vers Dieu. Allons frapper à sa porte afin de l’inviter dans notre situation.

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